Tendances, l’expertise du GEB
Un mensuel : des analyses, des données, des dossiers, un rendez-vous, un zoom, des historiques d’indices de référence…
Hors-série spécial COVID-19
Hebdo n°2 – 15 mai 2020
Les filières laitières, dont le lait bio, toujours dans la tourmente du Covid-19
Diaporama du webinaire du 14 mai
Retrouvez ci-dessous la présentation du webinaire du 14 mai, animé Animé par Gérard You et Benoît Baron, respectivement responsable du service Economie des filières de l’Institut de l’Elevage et chef de projet conjoncture laitière
Diaporama Webinaire 2020_05 H2 Lait de vache
Prochain webinaire
Participez au prochain webinaire ce jeudi 11 juin de 16h30 à 17h30 en cliquant ci-dessous :
Les marchés des viandes bovines et ovines en temps de déconfinement
Nos publications et travaux récents
Chiffres clés
DOSSIERS ANNUELS
•Dossier annuel Bovins viande – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°546 janvier 2024
•Dossier annuel Bovins lait – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°547 février 2024
•Dossier annuel Caprins – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°548 mars 2024
Zoom
Annuel caprins 2020 : Résister d’abord, relancer ensuite !
Ce Dossier Économie de l’Élevage fait d’abord le point sur l’année écoulée. Il paraît au cœur d’une crise dont on est encore très loin de mesurer toutes les conséquences. En 2019, les revenus des éleveurs étaient stables, à des niveaux corrects pour l’échantillon INOSYS-Réseau d’élevages. Le prix du lait augmentait de 2%. Début 2020, avant la fermeture des écoles, des restaurants puis le confinement généralisé en France, les disponibilités de lait de chèvre pour la filière étaient prévues en légère hausse… avec une difficulté à fournir une demande dynamique. Lire la suite
Chiffre du mois
80 millions €
C’est la somme débloquée par la Commission européenne pour l’aide au stockage privé de produits laitiers, de viandes bovine et ovine
Viandes bovines
Covid-19, la situation au 13 mai pour le secteur bovin viande en France et en Europe
Le déconfinement a déjà commencé dans certains États membres mais la restauration y reste extrêmement limitée. RHD à l’arrêt depuis presque 9 semaines, achats des ménages par à-coups, les opérateurs naviguent à vue. Le haché reste le produit phare, certaines pièces nobles restent difficiles à vendre et ceci dégrade la valorisation des carcasses. Le retard dans les sorties en JB se chiffre à une semaine d’abattages.
Lait de vache
Des signaux contrastés
Si une hirondelle ne fait le pas le printemps, quelques signaux repassent à l’orange sur les marchés. Les cours des ingrédients laitiers (beurre et poudre maigre) sont mieux orientés après avoir décroché de mars à la mi-avril. La consommation de produits laitiers est très dynamique notamment en produits laitiers « bio », dans la plupart des pays européens. En France, pendant le confinement, les achats supplémentaires de produits laitiers ont été globalement supérieurs, au moins en volume, aux moindres ventes en RHD. Les principales victimes demeurent les fromages AOP dont les ventes ne sont pas encore rétablies.
Viande ovine
Effets du covid-19 sur la filière ovine
En France et au Royaume-Uni, la situation reste inhabituelle : les cours ont rebondi après Pâques. Début mai, la cotation des agneaux irlandais a en revanche chuté, illustrant un engorgement du marché. En Espagne, d’importants envois de vifs vers les pays arabes, pour le Ramadan, soulagent ponctuellement les éleveurs. En Océanie, tandis que la cotation australienne continue de s’apprécier malgré un impact certain du Covid-19 sur les exports, le cours néozélandais poursuit sa chute. [Rédigé le 7 mai et mis à jour le 14 mai]
Lait de chèvre et viande
Les disponibilités s’envolent avant la crise sanitaire
Dans le contexte de crise sanitaire actuel, des pertes de marchés soudaines ont lourdement impacté l’équilibre de la filière de lait de chèvre. Or, la situation s’est stabilisée au fil des semaines, avec la mise en place de solutions d’écoulement provisoires, alors même que la collecte affiche des taux de progression inédits…