Face à une demande toujours soutenue et une offre le plus souvent limitée, les cotations des gros bovins finis mâles et femelles poursuivent leur progression en France comme ailleurs en Europe, mais dans un contexte de forte hausse des coûts de production.
Le marché porteur entraîne une hausse de la demande des engraisseurs italiens et tire les cotations des broutards vers le haut, d’autant que les bonnes disponibilités fourragères chez les éleveurs naisseurs ne pressent pas les sorties.
L’offre étant également inférieure à la demande, les cours des veaux gras n’ont cessé d’augmenter depuis août. Seule ombre au tableau, le prix du veau nourrisson en France est à son plancher automnal du fait du pic des naissances.