L’inflation en Europe reste élevée et fait reculer la demande en viande. Cependant, la chute de l’offre est plus importante encore et soutient les prix dans toutes les catégories d’animaux finis (gros bovins et veaux). En France et en Europe, les cotations sont globalement restées stables, à l’exception de celle des JB en Allemagne qui poursuit sa baisse. De même, le déficit d’offre dynamise les besoins en animaux maigres (veaux laitiers et broutards) pour l’engraissement en France et à l’export.
L’écart de prix entre les viandes françaises et européennes reste élevé et conduit à une hausse des importations, qui commencent à faire pression sur les cotations des réformes laitières.